jeudi 24 juillet 2014

Beau décollage, mauvais atterrissage

Le jeudi a été chaud, je décide de partir voler au Petit Fay. Il ya eu des averses dans la journée, il y a encore des nuages, mais ça semble bon.
Arrivé sur le terrain, pourtant en hauteur, pas de vent. Rien de rien.
Je décide de m'entrainer et de tenter un décollage avec la Tomawack, il y a une pente qui va m'aider à courir.
Installation, vérification, concentration, c'est parti.
Je cours, encore et encore, la voile monte mais ne me porte pas, j’accélère en mettant un petit coup de gaz, et ça monte doucement.
Premier essai qui est le bon, sans vent et avec la Tomawack!!! Je suis content et fier de moi.
Demi-tour, je vais voir si Laurent est chez lui à Brannay.




Sur le trajet, un gros moment de flottement: je suis secoué comme une salade, puis je me prends un vent instable qui me balade comme il veut.
Je ne traine pas, je contourne Brannay et rentre à la base.

A ce moment, le GPS m'informe que les batteries sont à changer....
Sur le retour, je vois de beaux nuages devant moi, et de belles colonnes de pluie qui en descendent.
Je n'aime pas ça.





J'économise le GPS, arrive au terrain, descends un peu et commence à me faire balader.
Pas de petites secousses désagréables, mais de grand transferts de 20 ou 30 mètres dans n'importe quel sens.
J'hésite à remettre les gaz, mais pour quoi faire? Je suis bien placé, à la bonne hauteur, dans l'axe que je me suis fixé, recommencer ne servira à rien, partir pour un autre terrain? Pas de vrai raisons, et compliqué à gérer pour récupérer le matériel, et le bonhomme.
Je continue à descendre.
A 30 mètres du sol, je regarde la manche à air du terrain, j'ai la berlue? Elle est vivante, elle bouge dans tous les sens, aussi bien latéralement que verticalement. Aïe.
A 20 mètres du sol, gros coup de vent qui me pousse sur le coté droit, proche des hangars.
A 10 mètres du sol, la voile décide de passer la première et avance avant moi.
A 5 mètres du sol, l'inertie me pousse à rattraper l'aile, mais, au lieu d'aller en avant, ça me pousse vers le bas...
Juste le temps de penser " C'est pas bon, ça" que je me retrouve par terre, j'ai fini à quatre pattes, avec un bref passage sur le coté droit.
Mal au genou et au coude droits, l'appareil a visiblement touché le sol, il y a de la terre sur le coté du grillage.
Je suis encore au sol quand il se met à pleuvoir.
Je n'ai donc pas trop le temps de constater les dégâts, je range en vitesse l'aile et le moteur.
Après réflexion, j'ai quand même bien fait de continuer et d'atterrir: je serai resté en l'air, oui, mais pour quoi faire? La pluie et le vent empiraient, pas sur de trouver un autre terrain avec de bonnes conditions. Remettre les gaz au dernier moment, avec le vent irrégulier m'aurait probablement faire atterrir encore plus "sèchement".
En gros, le plus simple aurait été de ne pas décoller. Mais, pour ma défense, je n'aurai pas imaginé qu'il y ai la moindre chance d'avoir un tel changement de météo en une heure.
La trace du vol est ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire